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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 21:31

Je vous ai raconté ma rencontre avec la sublime hétéro de samedi dernier. Ce que je n'ai pas fait, c'est vous raconter ce qui s'est passé ensuite. Non ne vous emballez pas ! Il n'y aucun rapport avec celle qui a illuminé ma soirée. C'est même plutôt une bad news pour le coup sur laquelle je vais papoter ici. Sans crier gare, alors que j'avais passé une excellente soirée en compagnie de mes amis et de coiffeuses sexys, j'ai crû mourir le lendemain.

 

Crise d'angoisse fois 40.

 

Quand je dis fois 40, c'est bien parce qu'elle a été d'une puissance rare et que face à cette même puissance, j'ai paniqué comme jamais. Ce qui, comme vous pouvez vous en douter, n'a fait que re décupler cette crise. Pas de bol pour moi, je me trouvais dans un domac à l'opposé de ma boîte de lexomil, seul cacheton qui peut me faire un peu redescendre. Cette idée n'a pas forcément aidé à ce que je me calme non plus, je dois bien l'avouer.

 

HELP.

 

Je me suis retrouvée 2 ans en arrière, à un mois près. Le jour où j'ai eu ma 1ere vraie crise. Sauf que le weekend dernier, je savais à quoi m'attendre pour les prochaines heures et c'est pas très joyeux. Je savais aussi que re déclencher une crise de ce genre allait m'en créer d'autres pour les semaines à venir, voir les mois. Ca n'a pas loupé. J'ai eu peur et j'ai très peur. On ne peut pas en mourir, au pire juste un malaise. Pour autant, la sensation que ça procure est pour moi atroce.

 

Ne plus rien contrôler.

 

Ca m'a déglingué le moral et au lieu de regarder les trucs cools de ma vie comme je l'ai fait ces derniers mois, je ne vois que la merde dans laquelle je me dépatouille et dont je n'arrive pas à me sortir malgré ma volonté. Je crois que je serai toujours une angoisée, que mes finances seront toujours dans le rouge, toujours la fonebou de service à l'agenda, toujours à cumuler plusieurs tafs pour ne jamais arriver à 1100 boules par mois. Je rêverais toujours de me barrer en vacances...

 

Et je pourrirais toujours à Cerf.

 

Toujours insatisfaite, toujours heureuse par intermittence, aussi torturée qu'enjouée, toujours à rechercher le grand amour, hey Mel réveille toi parce que c'est pas pour toi. Toujours à tomber amoureuse de branleuses ou de connasses qui m'aimeront 1 jour sur 2, toujours à kiffer les chats au point de crever dans leurs touffes de poils. Et bien sûr, toujours à pécho des instants de joie intense qui ne sont qu'au final, que des concerts de Manson. Elle est bien pourrie ma vision de ma vie. Mais c'est la mienne.

 

Et ca me les brise.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 20:21

La reprise du boulot demain veut dire reprise de tête avec donc je peux me remettre à écrire. Il est bien plus facile pour moi d'écrire quand j'ai un coup de bambou plutôt que lorsque je suis toute enjouée comme je le fûs tout l'été. Aujourd'hui, j'ai ressenti une certaine lassitude. Un sentiment étrange qui me fait dire : "oula, protège toi très vite parce que tu vas tomber." Je dois avouer que j'ai vu un truc hier sur ce fantatisque Facebook qui m'a beaucoup un peu calmé aussi. N'empêche que mes vacances, aussi courtes qu'elles soient, me sont bénéfiques.

 

Focus sur autre chose.

 

Bien sûr, j'ai pensé au travail faut pas déconner. J'en ai parlé quand j'étais un peu énervée, quand j'étais un peu sérieuse, surtout quand j'étais un peu bourrée. Du mal à décrocher de ce qu'est tout simplement ma vie actuelle. Quand tu n'as plus ton moteur (même si je suis clairement en train de déchanter la faute à la situation financière qui ne s'arrange pas, bien au contraire), ben tu dois penser au reste. Alors ouais, tu te rends vite compte que tu deviens dingo avec ton chat, que t'as un sérieux soucis de digestion concernant tes exes conquêtes, que t'as urgemment besoin de te remettre au sport parce que tu pètes les plombs et que sans autant de bières dans ta vie, tu serais juste un top canon.

 

En gros, tu penses aux autres trucs de ta vie.

 

Et pis tu penses aux gens aussi. Tu te rapproches de certains, tu t'éloignes d'autres, mais pour certains, ça ne bouge pas comme sista et ça fait zizir. Machine, elle, est toujours aussi PATHETIQUE. Private joke, comprendra qui veut mais vous allez entendre parlez d'elle (apparemment hein...). M'enfin aujourd'hui, j'avais pas le moral. Ma dernière matinée de vacances m'a plombé et j'aime pas de me rendre compte de choses pas cools. J'ai perdu du temps dans ma vie, beaucoup trop. Avec mes vacances, j'ai compris que je ne voulais plus de ça.

 

Je m'épuise.

 

J'ai perdu un an de ma vie à penser à quelqu'un. Le pire là dedans, c'est que si elle ne reviendra jamais vers moi que je sois remplacée ou pas (mais je le suis), ben j'en voudrais pas non plus. Alors je sais pas ce que j'ai eu dans le cul à faire une fixette là-dessus mais faut que ça cesse. Ya des périodes de creux puis ça repart. Comme dirait notre ami Cloclo, ça s'en va et ça revient ! Là, faut que ça s'en aille vraiment. Vraiment vraiment et pour toujours. J'ai moitié honte de me préoccuper de quelqu'un qui s'en fout de ma cheutron.

 

Faut que ça rentre dans ma petite tête !

 

J'ai envie de dire pleins de trucs pas intelligents mais je vais m'abstenir. Parce que je vais regretter. Tout ça pour vous dire que je sens la chute très prochaine alors pour ne pas passer mon dernier jour de vacances à me morfondre, j'ai pris une ENOOOOOOOOOOOOOOOORME décision ! Oui, je me relance dans les paris de foot ! Tant pis si je grille mon petit salaire, je dois me concentrer sur un truc qui me plait (autre que le futsal que je commence le 10 septembre :D ), que personne ne comprend mais qui me rend heureuse.

 

J'ai parié ce weekend.

 

J'ai certes seulement remboursé ma mise mais voilà, c'est un début. Tant que tout ça me permet de penser à autre chose qu'aux trucs qui me blessent, c'est bien le principal. Sur les prises de conscience de l'été, je vais rester dingo avec mon chat mais tenter de zapper DEFINITIVEMENT les restes du passé. Je sais pas trop comment m'y prendre mais avoir la volonté, c'est aussi un bon début. Et pour une fois, on a pas besoin de me donner l'envie, l'envie d'avoir envie !

 

L'envie, elle est là.

 

 

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 03:14

Aujourd'hui Tinemar a 51 ans. Il y a un an, elle fêtait ces 50 ans. Je devais venir à la "boom" accompagnée. Et la veille j'ai dit : "reste dans ta vie de merde à troudukland, moi je me casse parce que je veux pas d'histoire d'amour moisi". Ya un an pile poil, j'étais en pleine crise. Je quittais Darling alors que je l'aimais comme j'ai jamais aimé personne. C'était ya 12 mois quoi !  et depuis ça, jamais j'ai pu reconstruire quelque chose.

 

La loose.

 

J'ai envoyé un texto disant : putain ça fait déjà un an quoi ! Nan parce que si on est pas la meilleures amies du monde, on papote quand même un peu. Et pis j'ai eu aucune réponse haha paye ton vent ! Oui ben elle a le droit ceci dit, ptet ça lui fait rien après tout. Mais moi ça me fait du mal. Faudrait me payer pour ressortir avec mais j'y peux rien, elle me manque. Pas de sentiments là dedans, juste de la nostalgie. Et moi quand j'aime c'est pas à moitié. Sauf que pour elle si mais peu importe.

 

Remember.

 

Tu peux pas oublier un an de ta vie quand c'est aussi fort. C'était tellement fort. Malgré les vents, je continuerais à dire que c'est une fille super bien et j'espère qu'elle trouvera quelqu'un à sa hauteur un jour, à défaut d'avoir pu la combler malgré tous mes efforts. Et si j'ai quelques larmes ce soir parce sans doute, tout n'est pas digéré, j'espère que je l'oublierais définitivement sans me souvenir de LA date. Quouq'il en soit, c'est pas pour aujourd'hui alors je vais chouiner sans ma couette en rêvant à ce qu'on aurait pu être.

 

La losse bis.

 

"A des années lumières de tout ce qu'on voulait faire, des années sans lumières c'est tout ce qu'on a pu faire." Et pis de façon elle s'en fiche pas mal de ce que je ressens, tant qu'elle a son iench et sa millefa près d'elle. Alors je peux bien chialer sur cette histoire ratée, je peux bien renifler dans les poils de la Twig ou me saouler avec mes voisines. Je peux bien être mal ce soir, c'est bien pour ça que la 2eme tentative a été un échec cuisant. Je peux bien lui hurler que je suis triste ce soir, rien n'y fera. Elle s'en branle.

 

Et je dois m'en branler tout autant.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 10:51

Aujourd'hui, je termine ma troisième et dernière semaine d'arrêt. L'arrêt de travail longue durée, c'est particulier. Au début, moi j'étais pas très contente d'être arrêtée. Je me disais : "han mais j'ai ça à faire au boulot, et ça" ou encore des "machin n'est pas là, si moi non plus, ils vont faire comment?!" Ces questionnements ne sont présents que les trois premiers jours. Oui parce qu'après, tu te rends bien compte que cet arrêt est nécessaire vu que tu ne peux pas mettre un pied devant l'autre sans te casser la margoulette.

 

RE-POS.

 

Sauf que se reposer, ça va 2, 3 jours mais tu tournes vite en rond. Alors tu te décides à ranger ton appartement de A à Z même si celui ci brille déjà de mille feux ! La chasse aux poils de Twiggy est donc devenue ma principale préoccupation. Lui faire des câlins (ce qui fout des poils partout), ma deuxième préoccupation. Mener le stade Cerfais au sommet à Football Manager, ma troisième préoccupation. Au bout de 5 jours, cette vie de glandeuse a vite commencé à me taper sur le système au point d'en avoir perdu l'envie de vivre.

 

Sortir.

 

Rien de tel pour se changer les idées. Que je croyais. Et pis comme t'es pas très jojo voir même un peu dégueu, ta pineco refuse de t'embrasser ne serait-ce qu'une fois parce que c'est un peu trop la honte. Ah nan mais normal hein, les nanas autour de nous sont de véritables bombes sexuelles, on ne sait jamais. Des Josiane Balasko en plus jeunes quoi. La pineco refuse même de t'approcher, de te parler donc tu commences à LEGEREMENT péter un câble. Et pis on te dit qu'elle s'est barrée. Alors tu fais pareil et tu te jures sur le chemin du retour que la prochaine fois que ton instinct te dira de partir en courant...

 

Tu le feras !

 

Bon au fond de toi tu sais que tu n'en feras rien parce que tu trouveras toujours des excuses à la con pour les défendre et toi, tu te rabaisseras au rang de grosse merde. La deuxième semaine de mon arrêt, j'ai souffert du départ de la pinceco même si pineco n'était plus. Elle part à l'autre bout du monde et malgré les différents, ben je l'aimais bien moi ! Quelle cruche -__- Première et dernière conversation skype entre nous. Ok, je comprends que ça cloche, quelque chose ne colle pas et je quitte la discussion sur un sentiment étrange. Celui de me faire rouler.

 

L'honnêté.

 

J'ai toujours détesté les gens se vantant d'être "franc, honnête, moi quand j'ai quelque chose à dire je le dis en face ouais !". Ceux qui crient ce genre de phrases à tout va sont les pires. La palme d'or est détenue par une petite poufiasse qui était avec moi lors de mes 2 premières années de psycho et qui faisait énormément de bruit lorsqu'elle se faisait tirer par son mec, particulèrement lorsque 17 personnes dormaient autour d'elle. Oui je m'écarte du sujet mais cette petite conne est indétrônable au point de vue "fausse hônneté" et peu importe qui croisera ma route, ça ne sera jamais pire qu'elle.

 

Bref.

 

Moi je trouve qu'être "honnête" par mail, à 8579 kilomètres de moi, c'est plutôt limite et je remplacerai cette soi disant qualité par un autre mot qu'est la lâcheté. Moi je mens. Je mens pour sauver mes fesses, je mens pour ne pas blesser, je mens par omission etc. Comme tout le monde en fait je crois. Mais je ne feins pas sur les sentiments. Si je n'aime pas quelqu'un, je ne lui sauterai pas dans les bras. Pour autant, je n'irais pas non plus lui dire "sale pute" parce que ça ne sert à rien.

 

3eme semaine d'arret.

 

Là c'est la déprime. La colère aussi. Ma vie ne ressemble qu'à une succession d'émissions télé pourrittes, à des gros moments de colère, à des gros moments de tristesse aussi. Une bonne vieille grosse régression. Je me retrouve comme à 16 ans. Complètement paumée, à prendre des anxyos tous les jours (prescription médicale hein), à en vouloir à la terre entière en me nourrissant de vengeance. J'aime pas ma vie actuelle parce que je me sens coincée dedans. J'attends une sorte de réconfort de la personne qui partagera ma vie, sauf que ça ne fonctionne pas.

 

Je ne fonctionne pas.

 

C'est bien de vouloir changer mais c'est dur. La plupart de mes potes sont en couple et ont leur vie. Ce qui est normal. Dès fois, je les envie. Sans les jalouser. Mais j'aimerai trouver quelqu'un a qui raconter ma journée et réciproquement. Et quand je dis ça, ce n'est pas entendre le menu de son petit dej' ou un monologue sur les problèmes de transports en commun -__- Juste partager des choses avec quelqu'un de stable, pas schizophrène, pas encore amoureux de 22 exes, pas égoïste et pas trop con.

 

Mouais... Je me souhaite bien du courage pour la trouver.

 

 

 

 

 

 

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 00:37

Malgré un titre accrocheur faisant référence à un bonhomme que je ne porte pas dans mon coeur, je ne vais pas vous parler politique ce soir. On en parle bien assez et ça me stresse bien assez aussi pour que j'en fasse un article. Je vais plutôt vous raconter la " bombe " de la journée. Celle que ma boss a lancé, pas celle que j'aurais pu poser. C'était une journée très importante pour moi aujourd'hui. J'allais enfin savoir si mon temps de travail allait être augmenté.

 

A l'oeuvre, on connait l'ouvrier.

 

Encore faut il qu'on regarde ce que j'branle sur mes heures de boulot. C'est marrant comme tu peux te faire des films. Tu t'dis que t'as la gnac, que tu vas bosser comme une dingue et le tout sans faire de boulettes, tu vas t'intégrer comme il faut, être militante, convaincue que ce que tu fais ,c'est bien. Convaincue aussi que pour une débutante, tu te démerdes pas trop mal et surtout, que tout ça va finir par payer. Alors tu fais la lettre de motivation de ta vie, parce que tu sais que par ce bout de papier à la con, tu joues les mois à venir.

 

A toute peine est dû salaire.

 

Et puis tu regarde les loustics en compèt' avec toi et tu t'dis :"vu les conneries de ouf qu'il fait lui, la sanction va finir par lui tomber sur la tronche." Mais en fait pas du tout. Géraldine peut bien se taper l'infection de sa vie avec son tampon oublié dans la teucha, Angélique n'a qu'à se démerder avec son IVG hors délai pour s'payer son intervention à l'étranger et Marie-Caroline peut bien se vider d'son sang pendant 3 jours, on s'en fout c'est juste un dérèglement hormonal. Ou une hémorragie interne mais ça, c'est pas not' problème !

 

Mais toi tu femes ta gueule.

 

Tu fermes ta gueule puisque si tu as le malheur de faire remonter ça à ta boss, c'est sur toi que tout va retomber. Déjà parce que tu lui fous devant le pif son incompétence de recrutement mais aussi son incapacité à regarder ce que n'importe qui fait dans ses locaux. Ensuite, tu passes pour la balance de service qui dénonce son collègue pour grapiller quelques heures à sa place. Alors tu rattrapes ses conneries, tu lui écris des "gentils"mots pour qu'il arrête et lui, ignore tout ça et arrose l'unique plante de l'agenda.

 

Mauvais ouvrier ne trouve jamais bon outil.

 

Et puis le verdict tombe. Sur 8H, tu n'en as que 2. Et lui ? Et ben lui il récupère la même chose que toi. A quoi bon se casser la tête ? A quoi bon ne pas avoir dormi les 2 premiers mois ? A quoi bon ne pas avoir mangé les 2 mois suivants ? Je me suis décomposée à l'annonce, j'avais juste envie de pleurer. Le stress me ronge. Mon travail de nuit se terminant fin juin et ne reprenant qu'en septembre, l'été s'annonce compliqué financièrement. Le pire là dedans, c'est que ces 2 pov' heures me bloque pour un autre mi temps.

 

La seule solution ?

 

Travailler la nuit et enchainer les journées. Ca me rappelle un peu ce que j'ai vécu l'année dernière et je me sens peu capable de revivre ça pour la simple et bonne raison qu'après 8 mois sans vacances, je commence à fatiguer. J'irais même jusqu'à dire que je commence à peter un câble. Tout faire pour que ça marche pour finalement ne récolter ni le salaire, ni le repos, ni les heures dont j'ai besoin... Va falloir que j'me détende parce que je sens bien que je suis à la limite du gros craquage où j'envoie tout valser, j'encule tout le monde et pis vous êtes tous des cons.

 

Qui sème en pleurs recueille en heur.

 

Ben pas où je bosse en tout cas. Vu que tout ça ne sert à rien, ben je vais bien revoir ma position et réfléchir/réagir autrement. Moins m'investir pour commencer. Je vais ptet élever un cochon d'inde sur internet, ché pas. Ca m'occupera autant que lui s'amuse à arroser la plante. Je vais faire le minimum syndicale. Ce qui consiste à s'pointer et à brasser de l'air en gros. Comme lui mais comme ma boss aussi qui est toujours "DE-BOR-DEE" mais on se demande toujours à quoi en fait.

 

Mais je vais tenir.

 

Si j'arrive à souffler un peu sans prendre de décisions trop hâtives style démissioner, taper un relou sur mon taf de nuit, envoyer bouler tout mon entourage en leur criant d'aller se faire enculer, je vais tenir. J'ai ptet pas tout réussi dans ma vie mais je sais que pour le travail, je suis toujours retombée sur mes pattes et généralement, toutes les galères salariales ne sont plus que de mauvais souvenirs au bout de quelques mois. Alors ouais, je vais ptet récurer des chiottes ou/et des assiettes, le tout en dormant 4H par nuit mais je me débrouillerai.

 

Il ne peut pas en être autrement.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 23:05

Qu'est ce qu'on m'exaspère sur facebook, les gens avec leur " fuuuuuuuck la st valentiiiiiiiiiiiiiin ! LOL " ou leur " encor seul pour la st valent1, fai chié ! ^^ ". Saoûlant autant que les "noyeux joël" qui innondent nos murs le 25 décembre. Oui, certains sont en couple et sont très heureux et j'ai envie de dire que c'est tant mieux pour eux. Certains sont seuls et c'est un peu nul mais ça s'arrangera. Certains ne sont pas seuls mais font tout pour le devenir et ça...

 

C'est moi !

 

Je suis la plus pitoyable petite copine qui existe. Je comprends finalement pourquoi une fois sortie avec moi, on s'empresse de lécher les amygdales d'un bonhomme. Ou pire -__- J'ai eu une discussion très intéressante avec ma pineco et j'ai juste envie de dire qu'elle a bien du courage. Entre les " je parle pas de toi parce que je veux pas ", les " de façon, je vais crever seule avec mes chats " ou les " le couple c'est pour tout le monde sauf moi "...

 

Elle paye pour tout le monde quoi.

 

C'est bien simple, elle paye pour TOUT-LE-MON-DEUH ! J'essaye de changer mais j'arrive pas, j'en ai même chouiné comme une grosse merde. Quelle tête à claque. Ya t'il vraiment de la place pour une amoureuse dans ma vie ? Si avec un pov' 20H je me dis que nan, qu'est ce que ça sera après ! Au lieu de mettre de la bière dans des pintes, je ferais mieux de mettre de l'eau dans mon vin.

 

C'est le chaos là d'dans.

 

Soit je me concentre sur ce que je vis depuis peu et à fond et ça roule, soit je me fouette avec des orties et ce jusqu'à mon dernier souffle. D'un autre côté, vu comment je fume en ce moment ça ne serait tarder. La question que je me pose c'est plutôt si c'est réellement possible de rendre quelqu'un heureux quand on peut pas se blairer. Pour le moment, je reste persuadée que mes histoires d'amour se solderont par des échecs. J'ai pris un risque dernièrement mais bien parce que c'est elle.

 

La pauvre !

 

Que voulez vous, je suis une plaie (qui se réouvre constamment en plus !). J'ai été très, trop, amoureuse l'année dernière et les séquelles sont toujours visibles. Généralement, je me remets très rapidement d'une rupture. Même si ya toujours un peu de colère qui traîne pendant quelques mois. Là, c'est complètement différent. Je sais pas comment l'expliquer. Ce que je sais c'est que ça va juste pourrir ma relation et me pourrir moi tout court. J'apprécierai fortement que mon mécanisme de défense, à savoir le refoulement, se mette rapidement en place.

 

Je veux oublier.

 

Mais genre tout. Pour devenir "normale". Elle ne sait pas que demain elle aura un super cadeau. Je suis ptet fauchée et un peu nulle mais je n'oublie pas les fondamentaux ! Ce qu'elle ne sait pas non plus, c'est que si j'étais vraiment moi, elle aurait bien plus que ça. Parce qu'à la base, je suis attentionnée et j'aime rendre heureux. Enfin maintenant elle le sait puisqu'elle me lit ^^. M'enfin je pourrais donner bien plus mais je ne le fais pas. Ca me pourri la tête tout ça.

 

Ne pas changer comme j'aimerai.

 

Le blog va bientôt avoir un an et quand je vois le changement, peut-être que je peux être fière. Mais professionnellement quoi. Certains ont une bonne étoile. D'autres non. Je crois que j'en ai une mais pour le boulot. On ne peut pas être chanceux partout de toute façon. Après, mes réussites professionnelles ne sont pas tombées du ciel. Je me suis bougée le cul pour les avoir. Ne serait il pas intelligent de me bouger autant le cul pour réussir enfin ma vie amoureuse ?

 

Tout est possible nan ?

 

Alors qu'on me forçait à me faire un BEP en 3ème, me voilà diplômée avec deux tafs où je me plais. Pourquoi je ne me dirais je pas la même chose pour mes histoires sentimentales ? Alors qu'on me prédisait ( que je me prédisait pour être exa ) une mort précoce dans d'la pisse de chats, avec un oeil en moins, une canne et du lierre sur ma baraque, pourquoi je ne finirai pas amoureuse et très heureuse ?

 

A méditer.

 

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 12:09

Et parce que j'ai beau crié sur tous les toits que je veux changer alors qu'en fait, je change jamais parce que c'est moi. Ben décembre sera tristoune comme tous les ans. Décembre a trop de bilans, trop de fêtes, trop de décès et trop d'anniversaires, trop de téléfilms pourris et trop de tempêtes, trop de questions et trop d'espoir, trop d'excitations et de sapins lumineux, trop de gosses et de gens relous.

 

Décembre pue.

 

Décembre me montre mes amis. Et si la liste se reduit d'années en années, ce n'est pas triste pour autant. J'ai passé une bonne soirée d'anniversaire malgré ma déprime ambiante et je remercie tout le monde pour les petits mots, les cadeaux, la présence et tout et tout. Décembre me montre aussi ma famille, petite mais costaud. Et ça, j'aime bien aussi. Décembre est tout aussi borderline que moi, ça ne m'étonne pas que j'y sois née.

 

Du froid et de la lumière.

 

Et après viendra ce putain de réveillon, (où d'ailleurs je n'ai toujours rien de prévu). Normalement je devais le passer à 2...Haha !-_- Alors, j'hésite entre passer ma soirée avec des gens, connus ou pas, à boire parce qu'apparemment, il faut boire au réveillon, à faire semblant d'être heureuse, parce qu'apparemment, 2011 c'était trop bien et que 2012 sera encore mieux waouuuuuuuh -_- et au final à me faire chier comme un rat mort mais faut pas le dire, parce qu'apparemment au réveillon, c'est trop la nouba tu dois trop rigoler.

 

Ou alors...

 

Je reste chez moi en jogging, je mange 1 kilos de crevettes pour me souvenir du Canada, je regarde une comédie romantique en chialant, avec pour seule amie ma Twiggy poilue. En comparant les 2, je ne sais pas lequel est le plus pathétique. Ptet plus le 1er puisqu'il est probable que je vomisse mes tripes vu que j'aurais bu pour faire semblant d'être heureuse et que ça me retournera le ventre à un moment ou un autre.

 

Pas de plans sur la comète.

 

On s'en fout, j'ai encore 10 jours pour voir venir, inutile d'en parler dès maintenant. Cet article ne ressemble à rien, j'avais juste envie de dire tout ça. Je ne me sens pas "complète", il me manque des trucs. Je parle pas de quelqu'un, je parle de moi à l'innnntérieur. Je me sens en "construction" mais ça ne va pas assez vite. Je crois qu'il est temps que je me mettre un bon gros coup de pied dans le cul.

 

Tétout.

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 23:54

Aujourd'hui, je crois que j'ai compris un truc. Un truc que je fais genre depuis 26 ans - 10 jours, trop stupide, repérable par tous, discutable par vous, entendable pour moi, mais improbable selon moi. Et en fait si ! Vous aviez tous raisons, vous les amis qui me disent régulièrement : " chaque chose en son temps ! " Putain mais tellement. Quand je vais mal ( ce qui arrive encore un peu trop souvent à mon goût ), je décide de me resaisir mais faut que ça soit instantanné.

 

"Demain, je suis une autre en mieux ! "

 

Sauf je crois avoir ENFIN compris que ça n'a marchait pas comme ça. On parle souvent de faire le deuil quand quelqu'un meurt. Perso, je n'ai jamais réussi m'enfin je crois que ça ne s'applique pas qu'aux décès. Je dois faire le deuil de mon adolescence, de mon passé, de mon exe, de tout ce qui a foiré. Sauf que voilà, faire le deuil ça ne se fait pas du jour au lendemain. Même avec la meilleure volonté du monde, il faut du temps et surtout, il y a un temps pour tout.

 

Se refaire des traumatismes.

 

Honnêtement, quand je vois la gueule du gueblo, ben je me trouve super relou à parler de mon ancien taf. Mais je crois qu'en vrai, ce taf d'engins motorisés m'a assez anéanti. Parce que je me sentais inutile, parce que je me faisais insulter, parce que je me sentais moche. A mon nouveau taf, je me sens bien mais je me connais, je sais que je ne suis pas totalement épanouïe. Pour la simple et mauvaise raison que j'en ai tellement chié avant, que je voudrais être opérationnelle direct.

 

C'est impossible.

 

Faut aussi que je fasse le deuil de mon rêve d'être parfaite professionnellement. Je dois juste me donner les moyens de bien faire mon travail mais en temps voulu. Je vais m'améliorer progressivement, et c'est juste normal. Maintenant, je crois que faut pas que je me disperse. Je pense à trop de choses hors du travail alors que je suis juste en reconstruction là. Rome ne s'est pas faite en un jour nom d'une pipe ! Alors pour moi c'est pareil.

 

Franchir des caps, petit à petit.

 

Je vais mieux, j'irais bien. J'ai confiance en mon amélioration, certes qui ne se fera pas dans le mois, mais qui se fera en 2012. Je commence à avoir des bases et ça, c'est déjà vachement bien. Et pis ma solitude est un peu moins intense aujourd'hui étant donné que la petite Twiggy est arrivée chez moi vendredi soir !!! Elle est juste parfaite ( sauf quand elle démate mes rideaux ) et me fait pleins de calins tout le temps parce que je suis une vraie mère pour elle !

 

Nous formons un joli petit couple :)

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 20:10

Vouloir des choses, les voir venir, se demander si c'est possible, se dire que ça arrive, se demander si on sera à la hauteur, commencer à flipper, à réfléchir, à se dire que tout va changer, que je n'attendais que ça, mais maintenant que c'est là, se mettre la pression, ne se concentrer que là-dessus, tenter de faire le vide, être remplie de pensées diverses, se sentir seule, se demander si elle a quelqu'un, se demander ce que l'autre veut, et l'autre aussi, répéter le même shéma, ne pas changer comme je l'aurais voulu, rester une adolescente, vouloir aimer, sans rien attendre en retour ( mouhaha ! ), à moins que ça ne soit vouloir être aimer, me moquer de tout ça, jouer, souvent, tout le temps, ne pas penser aux conséquences, faire du mal, regretter, s'auto-flageller, rebombir, recommencer, comme toujours, vouloir se venger, constamment, vouloir être égoïste, se promettre des choses, essayer de s'organiser, douter, vouloir être différente, se trouver moche, être usée, triste, en colère, fumer, boire, encore trop, triste monde, triste moi,

 

Le sommeil

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  • : Considérations actuelles d'une intermittente du travail
  • : Après un voyage de rêve au pays du grand froid pendant 5 mois, me voilà de retour sur le sol français pour vivre une toute autre aventure ! Pas d'argent, pas de permis, pas de boulot...Ca promet !
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