Je vous ai raconté ma rencontre avec la sublime hétéro de samedi dernier. Ce que je n'ai pas fait, c'est vous raconter ce qui s'est passé ensuite. Non ne vous emballez pas ! Il n'y aucun rapport avec celle qui a illuminé ma soirée. C'est même plutôt une bad news pour le coup sur laquelle je vais papoter ici. Sans crier gare, alors que j'avais passé une excellente soirée en compagnie de mes amis et de coiffeuses sexys, j'ai crû mourir le lendemain.
Crise d'angoisse fois 40.
Quand je dis fois 40, c'est bien parce qu'elle a été d'une puissance rare et que face à cette même puissance, j'ai paniqué comme jamais. Ce qui, comme vous pouvez vous en douter, n'a fait que re décupler cette crise. Pas de bol pour moi, je me trouvais dans un domac à l'opposé de ma boîte de lexomil, seul cacheton qui peut me faire un peu redescendre. Cette idée n'a pas forcément aidé à ce que je me calme non plus, je dois bien l'avouer.
HELP.
Je me suis retrouvée 2 ans en arrière, à un mois près. Le jour où j'ai eu ma 1ere vraie crise. Sauf que le weekend dernier, je savais à quoi m'attendre pour les prochaines heures et c'est pas très joyeux. Je savais aussi que re déclencher une crise de ce genre allait m'en créer d'autres pour les semaines à venir, voir les mois. Ca n'a pas loupé. J'ai eu peur et j'ai très peur. On ne peut pas en mourir, au pire juste un malaise. Pour autant, la sensation que ça procure est pour moi atroce.
Ne plus rien contrôler.
Ca m'a déglingué le moral et au lieu de regarder les trucs cools de ma vie comme je l'ai fait ces derniers mois, je ne vois que la merde dans laquelle je me dépatouille et dont je n'arrive pas à me sortir malgré ma volonté. Je crois que je serai toujours une angoisée, que mes finances seront toujours dans le rouge, toujours la fonebou de service à l'agenda, toujours à cumuler plusieurs tafs pour ne jamais arriver à 1100 boules par mois. Je rêverais toujours de me barrer en vacances...
Et je pourrirais toujours à Cerf.
Toujours insatisfaite, toujours heureuse par intermittence, aussi torturée qu'enjouée, toujours à rechercher le grand amour, hey Mel réveille toi parce que c'est pas pour toi. Toujours à tomber amoureuse de branleuses ou de connasses qui m'aimeront 1 jour sur 2, toujours à kiffer les chats au point de crever dans leurs touffes de poils. Et bien sûr, toujours à pécho des instants de joie intense qui ne sont qu'au final, que des concerts de Manson. Elle est bien pourrie ma vision de ma vie. Mais c'est la mienne.
Et ca me les brise.