Il aura véritablement duré 2 ans si on se réfère au 1er et dernier véritable article. Je suis une adepte du blog en général mais surtout du changement de blog. Celui ci ne me convient plus. Construit lors d'une période complètement révolue, je ne me sens plus "chez moi", n'ai plus envie d'y raconter ma vie plus ou moins pas passionante. Alors c'est le moment d'y donner fin, sans le supprimer comme une énervée (ce qui a été fait de nombreuses fois auparavant) puisuqe je ne le suis plus. Enfin beaucoup moins quoi.
La fin et le commencement.
Je vais refaire un truc mais ailleurs. Et je sais pas quand. Ptet quand une gentille graphiste voudra me faire en 3 minutes un joli truc. Gomar ? :D Ou je vais faire un truc pourri mais qui me ressemblera. Du coup. Revenir en février 2011 dans ma ptite tetê ne me donne pas de peine. J'ai vécu des choses joyeuses, d'autres pas joyeuses, normal quoi. J'ai fait des trucs trop biens et des trucs nuls à chier. J'ai rencontré des gens, en ai perdu d'autres. La conclusion de tout ça c'est que j'ai gagné au change.
Pas de retour en arrière.
Je pouvais pas rêver mieux pour ma vie professionnelle (bon si plus d'heures mais bon...). De ce côté là, c'est quand même énorme ce qui s'est passé. Niveau de la millefa, c'est plutôt cool aussi. Le fait de rentrer peu dans ma contrée fait que je suis accueillie en reine dès que j'y vais donc c'est plutôt très agréable ! Amicalement, je suis devenue la stabilité incarnée. C'est-à-dire que mes potes présents il y a 2 ans le sont toujours. Le sont même depuis bien plus longtemps. Amoureusement je crois que je suis tombée sur LA perle.
Après être tombée sur du toc.
Je suis pas bien sûr qu'elle se dit la même chose m'enfin... A 27 ans, je pensais avoir tout vu tout vécu. Tssssss... Cette dernière année, j'ai compris pleins de choses. J'ai compris que je pouvais être belle quand j'étais malade, que le surpoids pouvait me donner du charme, que mon impulsivité pouvait rassurer, que mes passions ne l'étaient pas pour tous mais qu'on pouvait les accepter sans y adhérer, que le pardon était important et nécessaire, que l'argent se partageait, que la compréhension n'était pas utopie et et et...
Qu'on pouvait m'aimer en fait.
Oui parce que faut bien être amoureuse pour me suivre à Rammstein, dans mes soirées, pour subir mes plaintes de malade/travail/fatigue, pour s'occuper de Twiggy comme de son propre enfant (oui c'est un enfant, pas un chat), pour faire des bornes pour me voir parce que je refuse de le faire dans le sens inverse (j'ai mes raisons...) etc. Je suis au début de ma vie, je le sens. Ce qui s'est passé avant mes 25 ans n'a aucune importance (sauf toi sista). Ma vie elle a débuté une fois au Canada.
Pas avant.
C'est peut-être pour ça que je cherche à y retourner. Définitivement. Parce que je me vois trop en famille là-bas, dans les rires, dans la neige, avec Finedel qui prend des photos de moi poussant Twiggy et Twiggy Junior sur une luge. Je nous vois tellement manger une bonne poutine ou ces saloperies de sucette à l'érable sur un comptoir de glace, à regarder un match de hockey tout en planifiant nos prochaines vacances en Floride histoire de pas perdre nos membres de froid.
Je nous vois trop quoi.
Même qu'on pourrait passer des weekends à Montréal faire des fucks à mon ancienne coloc', faire des coucous à Rita la mexicaine coquine, aller en concert métal avec Zombie Boy ou se faire agresser par un des nombreux cinglés qui jonchent les trottoirs de la ville. Même qu'on irait à Toronto marchersur l'ascenseur de verre (I did it !), se mater un match des raptors, se taper un concert de Céline, se bouffer des burges de folie et rentrer, dormir. Heureuses. Vivre une vie différente.
Alléchante.
Même que je suis pleine de rêves, que j'en ai concrétisé ces deux dernières années, que j'en ai foiré aussi. Et qu'aujourd'hui, c'est à moi de faire attention, de pas faire n'importe quoi, de tout faire pour pas blesser, parce que je sais ce que ça fait. Ouech je me l'a joue "écorchée vive tac tac" mais c'est vrai ! Mon ennemi maintenant c'est moi-même et c'est déjà bien moins pire. Pour terminer, je vais vous laisser avec une chanson que j'adore, d'un groupe que j'adore (si j'arrive à faire la manip'...), comprendra qui veut, moi je me comprends.
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