Après une semaine dans le fin fond de la vendée avec 18 personnes, me voici de retour ! Et je peux vous dire que je suis heureuse ! Non pas que ce fût atroce, loin de là, mais Darling me manquait. Comme mon lit, ma baignoire, mes fringues qui sentent bon etc. Maintenant que je suis ici, je vais ENFIN pouvoir alimenter le blog puisque, comme vous avez dû vous en douter, il n'y avait pas d'accès internet dans le fin fond de la vendée...

Allez, je vous raconte !

Mais pas vraiment tout. Oui parce que j'étais animatrice auprès de personnes ayant toutes sortes de difficultés familiales et sociales et que je suis tenue au secret professionnel. Même si il est quasi impossible que l'un d'entre eux tombe sur le blog, je préfère éviter de dévoiler ne serait ce qu'un mini truc intime de leurs vies. Du coup, je vais tenter de raconter cette semaine de mon point de vue, en essayant d'impliquer le moins possible les autres personnes.

Ce qui va être relativement compliqué.

Oui parce que j'étais limite 24/24 avec eux donc bon. En gros, ils avaient la paix quand ils allaient dormir. Bref bref, je vous raconte d'abord le 1er jour, ce qui nous renvoi à samedi dernier, 8h du mat', moi en train d' hurler dans l' appart' parce que je suis carrément à la bourre et Darling s'agitant de tous les côtés pour rassembler mes affaires afin de me détendre.

Ce qu'elle ne réussira pas !

«  Tes kinder bueeeeeeeeeeeeeeenoooooooooo ?!! » M'a t-elle crié en partant, ce à quoi j'ai répondu dans la précipitation :  «  j'ai pas le temps putain j'ai pas le temps !!! » Damned -__- Je m'en suis mordue les doigts toute la semaine. Surtout qu'au final, j'étais la première sur le pont. Quoiqu'il en soit, les gens sont arrivées petit à petit. Ainsi que le car. Et sa chauffeuse.

Vlà l'engin !

Je parle de la chauffeuse. Il faudrait qu'elle porte un tee-shirt avec écrit dessus «  Je suis une grosse goudou mais j'assume pas alors je fais des blagues homophobes ». Ou alors «  More lesbian you die ». Quoique, un simple «  je suis un stéréotype » lui conviendrait parfaitement aussi. Nous n'étions pas encore partis qu'elle me racontait déjà comment elle avait éclaté la gueule d'un pauvre cycliste qui lui avait grillé la priorité !

La malade !^^

Et pis attention, elle me disait ça avec une telle intensité que j'ai crû qu'elle allait me coller un pain. Ben oui, parce que fallait mimer et me refaire TOUT le dialogue avec le même niveau sonore pour que je comprenne vraiment ce qu'elle avait vécu quoi. Donc en gros, le temps d'une clope que je connaissais déjà pas mal de trucs sur sa vie. J'aurais préféré qu'elle s'abstienne. Allez, on monte dans le car; j'aurais la paix pendant quelques heures.

Pause repas.

Rien de bien folichon, je vais pas vous détailler mon sandwich. Après l'avoir mangé, je voyais la grosse goudou m'observer. C'est trop chiant parce que quand on te regarde, tu le sens et du coup, t'arrêtes pas de regarder aussi. Je ne voulais surtout pas qu'elle croit qu'elle avait un éventuel ticket alors j'ai fixé mes pieds.

«  Hey la miss, viens voir ! »

Elle me sort ça en me faisant un gros clin d'œil et là je me dit que je suis foutue, qu'elle va me faire un vieux plan tout pourri. En fait, elle avait vu un peu de mes tatouages et voulait me montrer les siens. Jusque là tout va bien. Elle me montre ses bousilles en vantant les talents de ses tatoueurs, moi j'acquiesce en lui répondant «  ah ouais ok, super ! » ( oui parce que j'avais pas envie de vivre l'épisode du cycliste ) et là, la nana ouvre sa chemise et me montre ses nichons.

Enfin, son nichon.

Ben oui parce qu'il était tatoué. Elle a eu la décence de cacher le téton m'enfin merci bien du cadeau. Là, j'ai commencé à douter de sa technique de drague. Au bout du compte, elle finit par me sortir qu'elle a un mec. « Pardon ? » Je comprends plus ! Sois je ne suis pas née avec le gaydar, soit elle ment. D'un autre côté on s'en fout un peu mais je m'ennuyais dans le car alors j'essayais de repérer les indices qui ne trompent pas. Après le repas, j'ai plutôt surveiller sa conduite parce que j'ai crû qu'on allait tout simplement crever !

La malade ! Bis

Oui parce que là, elle conduisait avec le portable ET sa carte routière dans les mains. Nous sommes arrivés finalement entiers en fin d'aprem. Là, tout le monde est partie direct à la piscine parce qu'il faisait plus de 30°. L'autre animateur et moi-même avons dû régler certains détails. Du coup, dans le cul la piscine. Là je me suis dit que j'allais vite péter un plomb si je devais bosser tous les jours sous cette chaleur, sans pouvoir me baigner...

Suspense !